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Les Manceaux ont échappé de peu à la catastrophe !

Les Manceaux ont échappé de peu à la catastrophe !

Les chutes de grêle se produisent au cours des périodes chaudes car elles nécessitent la présence d’un cumulonimbus, ou nuage d’orage. D’importants courants ascendants se produisent et propulsent des gouttes de pluie vers le haut à des températures supérieures à O°C. Elles gèlent et deviennent des grêlons.

1788 une année bien surprenante

L’hiver qui commence en 1788 fut extrêmement rigoureux puisque des températures furent enregistrées jusqu’à -18 ° Réaumur à Mareil-sur-Loir, Montbizot, Rouessé-Vassé et même -19 °R à Verneil-le-Chétif. Ces mesures obtenues avec l’échelle Réaumur donnent -22 ou -23 degrés pour l’échelle Celsius.
Le 29 juin 1788, M. de La Manouillère enregistre dans son célèbre Mémoire concernant Le Mans et le Haut-Maine : Prières pour le beau temps. Pluies d’orage pendant trois semaines : beaucoup de perte sur les blés et les foins.
Par la suite, juillet est apocalyptique en raison de fortes chaleurs sur une partie de l’Europe de l’Ouest !

Une grêle prémonitoire dans le Haut-Maine et ailleurs

Le samedi 12 juillet dans l’après-midi une grêle considérable et d’une grosseur prodigieuse affecte la paroisse d’Assé-le-Riboul (72) de la manière la plus désolante. Serait-ce un hasard total ou un événement prémonitoire dû à des facteurs météorologiques semblables à ceux qui interviennent le lendemain ? Il est toutefois certain que des chutes de grêle et de fortes rafales de vent du 12 juillet se trouvent signalées aussi en Normandie, Picardie, Pas-de-Calais. Peut-être que les conditions favorables pour les événements calamiteux du lendemain se trouvent déjà réunies...

La catastrophe du 13 juillet 1788

Les travaux des historiens ont permis d’analyser, bien après, l’ensemble des phénomènes : températures précédentes, vitesse de déplacement des phénomènes, lieux saccagés, grêles ou pluies selon les régions…
L’orage dévastateur décrit 2 branches à peu près parallèles où la grêle seule est présente. La bande ouest mesure 13 à 22 km de largeur et la bande est, plus étroite, mesure 7 à 13 km.
Il semble qu’une trajectoire du futur ouragan, ou tornade, naît sur le pays d’Albret puis gagne Contras (Gironde) et Angoulême. L’activité se renforce à Blois en traversant la Loire.


Zone de passage de la tornade.
Son horaire: voir ici.

En Eure-et-Loir, les dégâts sont considérables !

La région parisienne n’est pas épargnée !