- Cyclotouristes de Changé : une croissance exceptionnelle ! - De grandes crues en Sarthe au XXe siècle - Dossier spécial : De la place des Halles à la place de la République (suite du
n 1539, quand le roi François 1er officialisa chez nous le français, l´anglais était considéré
comme un patois local uniquement utilisé dans les brumes du nord de l´Europe. Au cours des siècles qui suivirent, le français devint la langue de l´élite, l´instrument par excellence
de la propagation des idées et des découvertes scientifiques. On s´honorait de parler notre langue dans les cours royales ou impériales. A "Sans-Souci", le grand Frédéric s´entretenait en français avec Voltaire. Notre langue était également celle de la diplomatie. Après Sadowa,
en 1866, le traité de paix entre la Prusse et l´Autriche fut rédigé en français. Son hégémonie fut mise à mal par le Traité de Versailles de 1919, lequel imposa la parité avec l´anglais.
La suite ne fut qu´une lente décadence, et à notre époque seul l´État du Vatican utilise encore notre langue pour sa diplomatie. Notre siècle utilise maintenant l´anglais comme langue véhiculaire, et dans notre vie courante le matraquage des médias aboutit à un curieux salmigondis de "franglais". On part en week-end,
on va se sustenter avec un hamburger au "Burger", nos petites majorettes excercent leur art au sein d´un twirling-club et, même dans les bourgades les plus reculées, le coiffeur
de l´endroit est fier de son enseigne "Hair-Dressing". Quant au sport (terme anglais), il est
vraiment très difficile de découvrir un peu de français dans les termes employés dans ses activités. Le comble semble maintenant être atteint avec l´arrivée d´Internet. Cette merveille
envahissante, devenue incontournable, massacre allègrement, par "Facebook" interposé, l´orthographe et la syntaxe de notre pauvre langue. De grands esprits vont arguer que pour
rester vivante, une langue se doit d´évoluer, de s´adapter en s´enrichissant de termes nouveaux. Mais n´y aurait-il pas cette fois saturation ?
Sous peine de passer pour un demeuré ou un ringard, il est impératif, dans une conversation
ou un écrit, d´employer des termes dont on ignore parfois la signification exacte. Que l´on se rassure sur ce point, les générations à venir n’auront pas de problèmes de traduction, car on
envisage paraît-il d´enseigner l´anglais en classe de maternelle. Risquons un sourire pour conclure ce plaidoyer qui prend l´allure d´un faire-part de deuil : et si on remplaçait l’appellation "Le Mans-Football-Club" en la dénommant tout simplement "Équipe-de-Foute-du-Mans" ?
Commander ce numéro
Le sommaire à la loupe
LE SOMMAIRE A LA LOUPE
58 réponse(s) trouvée(s) pour le numéro 422
On l´appelait le marché couvert : Il avait remplacé la halle rotonde, démolie en 1884, de la place de la République et construit en 1897-98, sur l’emplacement des bâtiments de l’administration de l’ancien hôpital général, transféré avenue Rubillard, halles de type Baltard, André Levoyer de la Charcuterie-Comestibles Henri Morin en 1935, l’Alimentation Sarthoise, 1934, un nouveau cœur pour Le Mans en novembre 1989 Auteur(s) : Levoyer Daniel Genre/Thème : patrimoine
(Art. 13402)
décès de Madame Suzanne Baringou, le 10 février épouse de notre dessinateur humoristique, Paul Baringou. Auteur(s) : VMS Genre/Thème : nécrologie
(Art. 13379)
Olivier Couasnon, fondateur du Théâtre de l´Acthalia et figure emblématique du Caveau 105, décède le 23 février. Auteur(s) : VMS Genre/Thème : nécrologie
(Art. 13380)
«pénichette » est une marque déposée pour désigner les bateaux d’un modèle très particulier, et non un terme générique (société Locaboat Holiday «the penichette compagny», basée à Joigny) Auteur(s) : VMS Genre/Thème : société
(Art. 13381)
Magazine n° 422 Histoire du Maine : Joseph Yves Manigault-Gaulois, un Sarthois, général d´Empire. On l´appelait Marché Couvert Avec Daniel Levoyer, Gérard Blanchard