La disparition du grand pilote automobile, le populaire Stirling Moss, m'attriste beaucoup.
Né le 17 septembre 1929 à West Kensington (GB), Stirling Moss décéda à Mayfair le 12 avril 2020.
Ses parents pilotèrent tous deux en compétition. Alfred, son père, participa même aux 500 Miles d'Indianapolis. Sa sœur, Pat, fut une des meilleures femmes en rallyes de son temps.
Un champion phénoménal : Stirling Moss. Cl. R. Gaignon
Il débuta la compétition au volant d'une Cooper 500 cm3 en 1948. Pendant une décennie, Stirling fut le seul pilote capable de briller en compétition de Tourisme, GT, Sport et Formule 1, au cours du même week-end. Dans cette dernière spécialité, il décrocha 16 courses de 1955 à 1961. Jamais champion du monde, barré par l'inégalable Fangio, il termina au 2e rang en 1955, 1956, 1957 et 1958.
En Sport-Prototype, on le vit au volant de Mercedes, Maserati et bien sûr Jaguar et Aston Martin. Stirling s'était juré de ne jamais piloter pour Enzo Ferrari et a tenu son pari !
Moss, le roi du sprint, est en place. Cl. Washington Photo
Son palmarès s'étoffa dès 1953 où il termina 2
e aux
24 Heures du Mans avec P. Walker, avec une Jaguar XK 120 C. La même année il remporta les 12 Heures de Reims, avec le même bolide. Il faut mettre à son crédit que ses qualités de pilote et d'athlète lui permettaient, au Mans, de s'échapper dès le départ et de mener la vie dure aux voitures italiennes dont les conducteurs, valeureux pourtant, s'acharnaient à le rattraper... ce qui provoquait des casses moteurs souvent profitables aux autres Jaguar !
Adieu Stirling !
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Jean-Pierre Delaperrelle